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jeudi 27 février 2025

La consigne élargie

 

La consigne élargie au Québec dès mars 2025

Le 1er mars 2025 marquera un tournant majeur pour l'environnement au Québec avec le lancement de la phase 2 de la modernisation et de l'élargissement du système de consigne. Cette initiative transforme radicalement notre façon de gérer les contenants de boisson et place notre province à l'avant-garde des pratiques écologiques au Canada.


Une consigne de 10 cents

Tous les contenants de boisson prête-à-boire en plastique de 100 ml à 2 litres seront désormais consignés. Cela signifie que les bouteilles d'eau, d'eau pétillante, de jus, de lait et même certaines bouteilles de spiritueux pourront être retournées pour obtenir le remboursement du montant de la consigne payé à l'achat. Cette expansion représente l'ajout d'environ 1,5 milliard de contenants au système actuel.


Le montant de la consigne sur les contenants de boissons en plastique s'élève à 10 cents. Ce montant peut sembler minime à l'échelle individuelle mais multiplié par des milliards de contenants il devient un incitatif économique puissant pour encourager le recyclage. Pour les familles québécoises, cela représente une occasion de récupérer plusieurs dizaines de dollars annuellement tout en posant un geste concret pour l'environnement.


Avec cette expansion, le système de consigne québécois deviendra le plus grand au Canada. L'objectif est ambitieux mais réaliste atteindre un taux de récupération de 90 % d'ici 2032. En mars 2025 plus de quatre milliards de contenants seront consignés annuellement soit 80 % des cinq milliards visés par l'élargissement complet du programme.


Le réseau 

Pour faciliter la transition et assurer l'accessibilité du nouveau système, les citoyens auront accès à plus de 3500 lieux de retour à travers le Québec. Le réseau de collecte se transforme progressivement d'un modèle concentré chez les détaillants à un modèle hybride qui comprend trois types de points de dépôt.


Les Zones Consignaction chez les détaillants participants sont équipées de récupérateurs automatiques permettant le remboursement en argent comptant. Elles sont généralement installées dans les épiceries et les grandes surfaces où nous faisons nos achats habituels.


Les boutiques Consignaction offrent des récupératrices automatisées modernes et un service de retour express par sacs de contenants non triés avec des options de remboursement en argent comptant ou électronique via l'application mobile. Ces espaces dédiés permettent de traiter un plus grand volume sans les files d'attente parfois observées dans les épiceries.



Les centres Consignaction+ sont destinés aux citoyens, institutions et entreprises permettant le retour en vrac de grandes quantités non triées grâce à des équipements performants. Idéal pour les restaurants, bars ou organisateurs d'événements qui génèrent beaucoup de contenants consignés.


L'accessibilité est un facteur clé de ce nouveau système. Une carte interactive des lieux de retour est disponible sur le site et l'application mobile de Consignaction. Cette transformation numérique rend le processus plus simple et efficace pour les Québécois.



La phase 2

Il est important de noter que cette phase 2 sera suivie d'une dernière phase prévue pour mars 2027 qui intégrera les contenants en verre comme les bouteilles de vin et de spiritueux ainsi que les contenants en carton multicouche tels que les cartons de lait. Cette dernière phase concerne environ 850 millions de contenants supplémentaires par an.


La modernisation de la consigne s'inscrit dans une vision plus large d'économie circulaire où les matériaux sont réutilisés plutôt que jetés. Cette transformation nécessite la collaboration de nombreux partenaires de la chaîne de valorisation du transport et de la manutention.


L'impact environnemental attendu est considérable. Les contenants collectés seront transformés en matière première pour fabriquer de nouveaux produits, réduisant ainsi l'extraction de ressources vierges. Le plastique récupéré pourra être utilisé dans la fabrication de nouvelles bouteilles, de fibres textiles ou d'autres produits de consommation.


Un Québec plus vert

Ce système permettra de détourner des milliers de tonnes de matières des sites d'enfouissement et de réduire significativement les émissions de gaz à effet de serre liées à la production de nouveaux contenants.



Pour nous Québécois, l'élargissement de la consigne représente une occasion concrète de participer à la transition écologique. Chaque bouteille rapportée contribue à un système qui valorise la responsabilité environnementale individuelle et collective. En adoptant ces nouvelles habitudes, nous construisons ensemble un Québec plus vert et plus durable pour les générations futures.


Images: Consignaction et Vecteezy



mercredi 26 février 2025

Le système impérial vs le système métrique

 

L'histoire du système impérial et du système métrique

Les systèmes de mesure sont au cœur de notre vie quotidienne. Deux grands systèmes dominent aujourd'hui le monde. D'un côté, le système impérial utilisé aux États-Unis, au Liberia et au Myanmar. De l'autre, le système métrique adopté par la majorité des pays. Leur histoire fascinante remonte à plusieurs siècles.



image: ruban à mesurer en pouces et en centimètres

Des pieds aux furlongs

Les premières mesures reposaient sur des éléments familiers. Le pied romain, appelé "pes", était une unité de base dans l'Empire romain. De ce mot découlent des termes comme "piéton" et "pédomètre".


Le pouce venait du vieil anglais "ince", lui-même issu du latin "unicia" signifiant "un douzième". Il représentait un douzième du pied romain.


Le mille trouve son origine dans les marches militaires romaines. Les soldats parcouraient environ cinq pieds en deux pas. Mille de ces pas, soit 5 000 pieds, formaient leur mille, appelé "milia passuum". Notre mot "mille" en découle directement.


Dans les fermes saxonnes, on utilisait le "furrow-long" ou furlong. Cette distance correspondait au sillon que des bœufs pouvaient labourer avant de se reposer, soit environ 660 pieds.


En 1592, sous le règne d'Élisabeth I, le Parlement a standardisé le mille. Comme 5 000 pieds n'étaient pas facilement divisibles par des furlongs de 660 pieds, le mille fut fixé à 5 280 pieds, soit exactement huit furlongs.


Vers une standardisation


image: collection de poids métriques alignés par taille


Le problème majeur des mesures anciennes était leur variation selon les lieux. Charlemagne tenta une standardisation vers l'an 800, mais son effort fut vain après la désintégration de son empire.


La Magna Carta de 1215 stipulait l'uniformisation des mesures en Angleterre, mais sans moyens d'application.


Vers 1150, le roi David I d'Écosse définit le pouce écossais comme la largeur du pouce d'un homme moyen. En 1324, le roi Édouard II d'Angleterre décréta que la longueur d'un pouce équivalait à trois grains d'orge.


Le roi Henri VII établit en 1495 des standards pour mesurer les quantités. Il créa des prototypes pour le boisseau, le picotin, le gallon et le quart. Ces standards, conservés à Winchester, devinrent les "Normes de Winchester".


La Loi sur les poids et mesures britanniques de 1824 remplaça ces normes, instaurant les mesures impériales utilisées aujourd'hui aux États-Unis.


La naissance du système métrique

Une étude française de 1789 recensait environ 800 unités de mesure différentes. Une enquête suisse de 1838 révéla que le "pied" désignait 37 longueurs distinctes. Cette confusion engendrait d'innombrables disputes.


En 1669, l'astronome français Jean Picard donna la première mesure précise de la Terre. Un an plus tard, le scientifique Gabriel Mouton proposa de remplacer les mesures existantes par un système décimal basé sur la taille de la Terre.


La Révolution française favorisa les nouvelles idées. En 1790, cinq scientifiques français furent chargés de trouver une solution. En 1791, l'Assemblée nationale française instaura un standard de mesure décimal.


L'unité de base, le mètre, correspondait à un dix-millionième de la distance entre le pôle Nord et l'équateur. Il tire son nom du grec "metron" signifiant "mesure". Les unités de longueur, poids et volume étaient corrélées, facilitant les conversions.


L'adoption mondiale


image: thermomètre en Celcius et en Fahrenheit


Le système métrique prit son essor mondial grâce à des conventions et traités. En 1875, le Traité du Mètre fut signé par 17 nations, incluant les États-Unis.


En 1960, le système métrique fut renommé Système international d'unités (SI). En 1971, le Bureau national des normes américain recommanda une transition vers le métrique sur dix ans. Le Congrès vota la Loi de conversion métrique en 1975, mais rendit l'adhésion volontaire sans préciser de délai.


Aujourd'hui, les Américains utilisent le métrique sans y penser. Les sodas sont vendus en litres, les étiquettes nutritionnelles mesurent les aliments en grammes, les courses sont en mètres et kilomètres, l'électricité en kilowatts.


Les États-Unis ont cédé un pouce, même s'ils n'ont pas parcouru la distance complète. Pendant ce temps, le Système international d'unités est devenu la méthode de mesure la plus utilisée dans le monde entier.


mardi 25 février 2025

La dictature invisible des algorithmes

 

La dictature invisible des algorithmes


image de Vecteezy affichant des données numériques


Notre monde numérique 

Notre vie numérique est devenue une mine d'or. Chaque clic compte. Chaque pause sur une vidéo est analysée. Chaque achat en ligne alimente une base de données. Les algorithmes nous suivent partout. Ils tissent une toile invisible autour de nous.



image de Vecteezy d’un cerveau humain traversé par des circuits électroniques et lumineux


Les géants du web ont perfectionné leurs outils. Netflix analyse nos habitudes de visionnement. Amazon étudie nos achats. YouTube surveille nos centres d'intérêt. Facebook trace nos relations sociales. TikTok mesure chaque seconde de notre attention.


Ces entreprises utilisent des algorithmes puissants. Ils prédisent nos comportements. Ils anticipent nos désirs. Ils créent des profils détaillés de chaque utilisateur. Le but final reste le même. Nous garder connectés le plus longtemps possible.


La mécanique du piège 

Les recommandations semblent personnalisées. Elles donnent une impression de choix. Mais cette liberté est fausse. Les algorithmes nous poussent vers certains contenus. Ils nous gardent dans notre zone de confort. Ils évitent de nous confronter à des idées nouvelles.



image de Vecteezy d’une personne piégée dans un labyrinthe de données


Cette manipulation crée des bulles informationnelles. Nous voyons uniquement ce qui confirme nos opinions. Nos préjugés se renforcent jour après jour. Notre vision du monde se rétrécit. La diversité des points de vue disparaît.


Les réseaux sociaux amplifient ce phénomène. Ils filtrent nos fils d'actualité. Ils nous suggèrent des amis qui nous ressemblent. Ils nous montrent des publicités ultra-ciblées. Notre univers numérique devient un miroir déformant.


Les impacts sur la société 

Cette dictature algorithmique change notre société. Elle réduit notre capacité à découvrir. Elle limite notre exposition à la différence. Elle renforce la polarisation des opinions. Elle crée des groupes isolés qui ne se parlent plus.


Des solutions existent pour contrer cette manipulation. La navigation privée limite le traçage. La désactivation des recommandations nous libère. La recherche active de points de vue différents élargit nos horizons.


La première étape reste la prise de conscience. Ces algorithmes ne sont pas nos amis. Ils servent les intérêts des entreprises. Leur but est de maximiser notre temps en ligne. Notre attention est leur monnaie.


Vers une liberté numérique 


image de Vecteezy d’un homme qui contrôle son environnement numérique


Nous devons rester vigilants. Notre esprit critique est notre meilleure défense. La diversité des sources d'information est essentielle. Notre liberté de choix dépend de notre capacité à voir au-delà des recommandations.


Les algorithmes continueront d'évoluer. Leur emprise risque de se renforcer. Notre conscience de leur existence devient notre bouclier. La vraie liberté commence par la compréhension de nos chaînes.


dimanche 23 février 2025

Goldorak : un héros intemporel

 

Goldorak : un héros intemporel


Goldorak, c’est bien plus qu’un simple dessin animé. En 1978, les enfants du Québec découvrent ce robot venu de l’espace, conduit par un prince exilé, Actarus. Il s’est rapidement imposé comme un mythe.



image: série originale Goldorak


Les origines 

L’histoire débute sur la planète Euphor, où Actarus trouve refuge sur Terre après l’invasion de sa planète par l’armée de Véga. Sous la couverture d’un simple employé de la ferme du professeur Procyon, il protège notre planète grâce à Goldorak, un robot ultra-puissant. Les batailles contre les Golgoths de Véga captivent le public. Des épisodes intenses. Des personnages marquants comme Alcor et Venusia. La série enchante, tout en abordant des thèmes profonds comme l’exil et la justice.



image: Go Nagai, créateur de Goldorak


Le style de cette série, née sous le nom original de Grendizer au Japon, est unique. Go Nagai, le créateur, voulait offrir une œuvre immersive. Chaque combat, chaque sacrifice d’Actarus est ressenti. Bien qu’assez violente pour son époque, la série a marqué les esprits pendant de nombreuses années. Le générique chanté, devenu un véritable hymne, est aussi reconnu par plusieurs générations. Elle est restée gravée dans la mémoire collective.



image: affiche du film Goldorak


Le succès de la série a été tel qu’un film a vu le jour en 1979. Ce film, qui reprenait les éléments clés de l’histoire, a offert aux fans une nouvelle aventure sur grand écran. Avec des effets spéciaux impressionnants pour l’époque, ce film a permis d’immortaliser Goldorak au cinéma. Il a aussi solidifié la place de la série dans la culture populaire.


Les projets 

Malgré ce succès retentissant, Goldorak a longtemps été mis en sommeil. Pourquoi une suite a-t-elle mis autant de temps à voir le jour? Le développement de nouveaux projets sur Goldorak a été compliqué. Les budgets nécessaires pour un film ou une nouvelle série étaient impressionnants. Les droits d’auteur représentaient aussi un obstacle. Déjà dans les années 2000, des rumeurs circulaient sur un film live. Ce projet, qui aurait pu être dirigé par Guillermo del Toro, n’a malheureusement jamais été concrétisé. Au début des années 2000, des fans évoquent même un projet parallèle nommé "Golgodrak". Mais ce dernier s’est arrêté suite à des divergences artistiques et financières. Tout cela a freiné les ambitions des producteurs. Pourtant, les fans n’ont jamais perdu espoir.



image: l’un des concepts abandonnés sur Goldorak


La nouvelle série

Ce n’est qu’en 2024 que les amateurs de Goldorak ont enfin eu ce qu’ils attendaient depuis des décennies. Une nouvelle série, baptisée "Grendizer U", voit enfin le jour. Ce retour modernise le classique tout en conservant l'esprit original. Les graphismes inédits ajoutent une touche contemporaine. De nouveaux personnages et intrigues enrichissent également l’histoire, mais le cœur de la série reste intact : Actarus, Goldorak, et la lutte contre Véga. Cependant, le design renouvelé de Goldorak a divisé les puristes. Certains préfèrent le conservatisme, d’autres saluent l’audace des créateurs.



image: trois personnages de la nouvelle série Goldorak U


Cette renaissance a toutefois permis aux anciens fans de retrouver leur héros. Elle permet aussi aux plus jeunes de découvrir cette saga interstellaire. Disponible sur la plateforme tou.tv au Québec, cette nouvelle série devient un pont entre les générations. Goldorak, malgré les années, continue d’inspirer.


Regardez la bande-annonce ici:



Regardez la série sur tou.tv ici:


https://ici.tou.tv/goldorak-u

vendredi 21 février 2025

Le plus grand vol de cryptomonnaies de l'histoire

 

Le plus grand vol de cryptomonnaies de l'histoire

Le monde des cryptomonnaies vient de subir une secousse majeure. Un groupe de pirates a réussi à dérober 1,4 milliard de dollars en Ethereum sur la plateforme Bybit. Ce vol historique s'est produit dans la nuit du 20 au 21 février 2025.



Image: capture d’écran sur Google démontrant que la nouvelle faisait la manchette partout

Une plateforme majeure dans la tourmente

Bybit est une plateforme majeure dans l'univers des cryptomonnaies. Des millions d'utilisateurs y échangent leurs actifs numériques chaque jour. La plateforme gère un volume quotidien qui dépasse régulièrement les 10 milliards de dollars. Elle figure parmi les plus importantes bourses de cryptomonnaies au monde.


Les événements se sont déroulés rapidement. Les équipes de surveillance ont remarqué des mouvements suspects vers 3h du matin. Les pirates avaient déjà commencé à vider les portefeuilles connectés à Internet. Ces portefeuilles servent normalement aux transactions quotidiennes des utilisateurs.



image: capture d’écran de Ben Zhou, PDG de Bybit, quelques heures après le méfait


Ben Zhou, le grand patron de Bybit, a réagi rapidement sur les réseaux sociaux. Il a confirmé la découverte d'activités suspectes dans leurs systèmes. Son message se voulait rassurant. Les fonds des clients demeurent protégés grâce aux réserves de la plateforme.

Une traque numérique minutieuse

ZachXBT, un enquêteur reconnu dans le milieu des cryptomonnaies, a mené sa propre investigation. Ses recherches sur X ont permis de suivre la trace des fonds volés. Les indices pointent vers un groupe de pirates russes déjà connus dans le milieu. Leur signature numérique correspond à des attaques précédentes.



image: capture d’écran sur X de Arkham annonçant que ZachXBT avait trouvé les malfaiteurs


La nouvelle a secoué le marché des cryptomonnaies. Le prix de l'Ethereum a connu une baisse temporaire. Les autres plateformes d'échange ont renforcé leurs mesures de sécurité. La communauté crypto reste solidaire face à cette attaque sans précédent.

Un avenir plus sûr pour les utilisateurs

Les experts en sécurité examinent maintenant la faille exploitée par les pirates. Leur objectif est d'empêcher que ce genre d'incident ne se reproduise. Les développeurs travaillent jour et nuit pour colmater les brèches potentielles.



image: Cyber Banque de photos par Vecteezy


La bonne nouvelle dans tout ça? Les systèmes de protection évoluent constamment. Chaque attaque permet d'améliorer la sécurité globale. Les plateformes investissent massivement dans leurs infrastructures. Les utilisateurs deviennent plus vigilants.


Voici quelques conseils simples pour protéger vos actifs numériques : Activez l'authentification à deux facteurs sur tous vos comptes. Utilisez des mots de passe uniques et complexes. Ne gardez pas tous vos actifs au même endroit. Méfiez-vous des offres trop belles pour être vraies.


Le monde des cryptomonnaies continue d'évoluer et de se renforcer. Les pirates auront de plus en plus de difficulté à réussir leurs attaques. La sécurité devient une priorité absolue pour tous les acteurs du milieu. L'avenir s'annonce plus sûr pour les utilisateurs de cryptomonnaies.



mercredi 19 février 2025

GIF et son histoire de prononciation

GIF et son histoire de prononciation

Depuis leur apparition il y a plus de 30 ans, les GIF ont envahi notre quotidien. Que ce soit pour exprimer une émotion ou pour partager une blague, ces petites animations en boucle sont partout. Mais une question divise toujours les internautes. Comment prononcer « GIF », « jif » ou « guif » ? Plongeons dans l’histoire de ce format et démêlons ce débat linguistique.


Image: Le tout premier GIF a été créé en 1987 par une équipe chez CompuServe, menée par Steve Wilhite, représente un avion en vol.

Une invention révolutionnaire

Le GIF, pour Graphics Interchange Format, a été créé en 1987 par Steve Wilhite et son équipe chez CompuServe. Ce format était conçu pour afficher des images tout en économisant de la mémoire. À l’époque, c’était une petite révolution. Le GIF a rapidement gagné en popularité, surtout grâce à sa capacité à créer des animations.


Image: Un GIF animé représentant la guerre entre les deux clans

En anglais, le mot « GIF » est généralement prononcé de deux façons. Certains utilisent un g dur comme dans « gift », ce qui donne « guif ». D’autres optent pour un g mou, comme dans « gem », ce qui se prononce « jif ». Ce débat existe depuis des années et même les dictionnaires comme l’Oxford English Dictionary acceptent les deux versions.


La position du créateur

Steve Wilhite, le créateur du GIF, a finalement tranché en 2013. Il a affirmé que la prononciation correcte est « jif », avec un g mou. Il a même utilisé un jeu de mots pour l’illustrer « Les développeurs de Choosy ont choisi GIF », faisant référence à une publicité pour le beurre de cacahuète.


Image: Steve Wilhite avec un pot de beurre d’arachides “GIF”

En français, la question reste ouverte. Si on suit la règle phonétique, « GIF » se prononcerait avec un g mou, donc « jif ». Cependant, beaucoup de francophones prononcent « guif », par analogie au mot anglais « gift » ou parce que « Graphics » commence par un g dur.


Et vous, comment dites-vous GIF ?

Malgré la position du créateur, le débat persiste. Chacun a ses préférences. Et vous, comment prononcez-vous, « jif » ou « guif »? Partagez votre opinion dans les commentaires.


lundi 17 février 2025

Sasha Luccioni, une voix forte pour une IA plus durable

Sasha Luccioni, une voix forte pour une IA plus durable

Sasha Luccioni est une figure marquante dans le monde de l’intelligence artificielle. Elle est née en Ukraine en 1990 et a grandi au Canada. Avec un parcours académique impressionnant, elle a étudié en France avant de s’établir à Montréal. Depuis, elle consacre sa carrière à rendre l’IA plus respectueuse de l’environnement.

image : Sasha Luccioni, Tout le monde en parle, Radio-Canada

Un parcours professionnel diversifié

Son parcours professionnel est diversifié. Elle a commencé chez Nuance Communications en 2017, puis a rejoint Morgan Stanley en 2018. Cependant, c’est au Mila, l’Institut québécois d’intelligence artificielle, qu’elle a vraiment marqué les esprits. Elle y a collaboré avec Yoshua Bengio, un pionnier de l’IA, sur des projets liés au climat.

En 2021, elle rejoint Hugging Face, une entreprise spécialisée dans l’IA open source. Elle y développe des outils pour mesurer l’empreinte carbone des modèles d’IA. L’un de ses projets phares est CodeCarbon, un outil qui calcule les émissions de CO2 liées au développement de l’IA. Elle montre ainsi que chaque étape de l’IA a un coût environnemental.

image : CodeCarbon, Hugging Face

Militante pour la diversité et l’IA responsable, une reconnaissance internationale

Sasha Luccioni est aussi une militante pour la diversité dans l’IA. Elle est membre du conseil d’administration de Women in Machine Learning (WiML) et cofondatrice de Climate Change AI (CCAI). Ces initiatives visent à inclure plus de femmes et à utiliser l’IA pour lutter contre le changement climatique.

Ses efforts ont été largement reconnus. En 2024, elle a été classée parmi les 100 personnes les plus influentes dans le domaine de l’IA par le magazine TIME. Cette reconnaissance souligne l’importance de son travail pour un futur plus durable.

image : TIME 100, IA influente

Une conférencière inspirante

Elle est aussi une conférencière inspirante. Son TED talk sur l’IA et l’environnement a été vu par plus d’un million de personnes. Elle partage régulièrement ses idées lors de forums internationaux, montrant comment l’IA peut être un outil puissant pour protéger la planète.

Sasha Luccioni croit fermement que l’IA doit être développée de manière responsable. Elle montre que la technologie peut être à la fois innovante et respectueuse de l’environnement. Ses travaux sont une source d’inspiration pour tous ceux qui s’intéressent à l’avenir de l’IA.

image : TED talk, Sasha Luccioni, IA durable

mercredi 12 février 2025

La sécurité au service de la technologie avec Skynet de Certik

La sécurité au service de la technologie avec Skynet de Certik

Pour certaines générations, le mot Skynet évoque des souvenirs de films où les machines prenaient le contrôle sur l’humanité. Une vision effrayante, mais purement fictive, qui rappelle des dangers technologiques imaginés il y a bien longtemps. Dans la réalité, Skynet de Certik est tout le contraire. Bien loin de représenter un danger, cette plateforme offre une solution technologique pour protéger notre avenir numérique. Dans un monde où les cyberattaques et les pertes financières liées aux technologies augmentent, Skynet se positionne comme un allié essentiel pour sécuriser nos projets et nos investissements.

Comprendre Skynet

Skynet est un outil conçu par Certik pour surveiller et protéger les projets technologiques. Son but est simple. Il veut s’assurer que chaque projet reste sécurisé et performant. Grâce à une combinaison d’intelligence artificielle et de vérifications en temps réel, Skynet anticipe les problèmes avant qu’ils ne deviennent sérieux.

La plateforme surveille les projets 24 heures sur 24. Elle analyse les données pour identifier des failles ou des anomalies. Ces fonctionnalités aident les utilisateurs à repérer des signaux d’alarme ou des attaques potentielles. Même sans être un expert, Skynet veille pour vous.

Pourquoi faut-il s’y intéresser ?

  • Des outils accessibles et simples

Skynet est conçu pour être facile à utiliser. Vous n’avez pas besoin d’être un développeur. Les outils sont simples et compréhensibles pour tous.

  • Une surveillance constante pour plus de tranquillité

Skynet surveille vos actifs en temps réel. Si une activité suspecte survient, vous êtes alerté immédiatement. Cela permet de réagir avant qu’il ne soit trop tard.

  • Skynet rend la sécurité accessible

Avant, les outils de sécurité étaient réservés aux grandes entreprises. Avec Skynet, Certik rend ces technologies disponibles pour tous, même pour les petits projets.

  • Des avantages pour les nouveaux utilisateurs

En vous inscrivant avec mon lien d’affiliation, vous pouvez recevoir des avantages supplémentaires. Ces avantages varient, mais peuvent inclure des essais gratuits ou des réductions.

Ce qui rend Skynet unique

Skynet se distingue par son approche proactive en matière de sécurité. Il ne se contente pas de réagir aux problèmes. Il les anticipe. L’intelligence artificielle de la plateforme analyse des milliers de données chaque seconde pour détecter des comportements suspects.

Par exemple, Skynet peut repérer des failles ou des activités inhabituelles avant qu’elles ne deviennent un problème sérieux. Ces fonctionnalités permettent de protéger vos actifs sans avoir besoin d’être un expert.

Skynet propose aussi un système de notation pour évaluer la crédibilité des projets technologiques. Cela aide les investisseurs à mieux comprendre les projets dans lesquels ils souhaitent s’impliquer.

Pourquoi les Québécois devraient essayer Skynet ?

Au Québec, la technologie intéresse de plus en plus de gens. Mais elle reste intimidante pour beaucoup. Il y a une peur de perdre ses investissements ou de ne pas tout comprendre. Skynet rend les choses plus accessibles. En offrant des solutions simples, vous pouvez sécuriser vos activités même si vous n’êtes pas un expert.

Si vous commencez à vous intéresser aux nouvelles technologies, Skynet vous offre un filet de sécurité dès le départ. Si vous êtes déjà expérimenté, la plateforme peut vous donner un avantage supplémentaire en assurant des vérifications avancées.

Essayez Skynet dès aujourd’hui

Vous voulez protéger vos actifs en ligne ? Il est temps de rejoindre Skynet de Certik. Inscrivez-vous ici en utilisant le lien d’affiliation de LeCOQ.Café https://skynet.certik.com/quest/signup?referralId=7778bd9a-b4b1-454d-bdd0-78920ae8eb19.

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Conclusion

La sécurité en ligne est un enjeu essentiel. Skynet de Certik offre une solution fiable, accessible et puissante pour protéger vos projets technologiques. Grâce à sa facilité d’utilisation et ses outils performants, même les novices peuvent sécuriser leurs actifs. Dans un univers de plus en plus numérique, Skynet est un allié précieux pour garder vos biens en sécurité.

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